De 2000 à 2010

L'OM du début du XXIéme Siécle ... Une nouvelle Finale UEFA et des Titres ...

Durant le premier exercice du ouveau siécle, l'instabilité l'élément prédominant à tous les étages ... Pas moins de trois entaineurs se sont succédés tour à tour en l'espace des dix mois de compétition: Abel Braga puis Javier Clemente (novembre 2000) et enfin Tomislav Ivic  (avril 2001) ! Concernant l'effectif  seuls Marcelinho et Belmadi sont les satisfactions avec Pancho Abardonado qui se révèle et Trevisan dans les buts. Seule éclaircie dans cette grisaille, au bord du gouffre  sporivement, Robert Louis Dreyfus n'autre solution  miracle que de nommer Bernard Tapie en tant que Directeur Sportif pour tenter de sauver l'essentiel ... Le Boss fidèle à sa réputation d'Homme Miracle pour se délivrer des situations  fort compromises, nomma le célébre Tomislav Ivic à un mois de la fin du championnat pour épargner une affreuse relégation ...

 

Renforcé par la marque de confiance que lui voue à présent Robert Louis Dreyfus Bernard Tapie va essayer de reconstruire l'aventure mais les dés sont pipés dès le départ avec les conflits avec un Gremlin de service nommé Dubiton.
La saison 2001-2002 est chaotique, les entraineurs se succèdent, José Anigo fait un cours passage.
C'est avec Albert Emon qu'on trouve une stabilité et si les résultats restent très moyen, la qualité du jeu est bonne malgré un effectif à géométrie variable.
Runje, André-Luis, Van Buyten,  Fernandao sont les satisfactions d'une saison qui verra  Bernard Tapie jeter l'éponge et tirer sa révérence à son OM de de coeur de façon définitive ....

 

Un nouveau tandem débarque à l'intersaison 2002-2003 avec Christophe Boucher et Alain Perrin.
Curieusement, en ayant gardé le staff et le même effectif seulement renforcé par Ceslestini, Ecker et Johanssen, l'OM réalise un bon début de saison, pratique un bon football construit et se trouve encore placé pour la gagne à quelques matchs de la fin.
Deux défaites à domicile à l'entame de la derniére ligne droite en championnat font terminer l'OM à la troisième place derrière Lyon et Monaco.

Avec la stabilité retrouvée et la ligue des Champions au programme, c'est tout de même une très bonne saison.

 

Les résultats en demi-teinte en Championnat durant la premiere partie de 2003-2004 ont fait grincer quelques dents sur les bords de la Canebiére et Alain Perrin est sommé de rendre son tablier pour cause de mauvais rapports avec quelques éléments de son Groupe. Une solution interne avec la nomination d'un Minot, José Anigo, à la tete de l'équipe est vite trouvée apporte un plus indéniable en rétablissant la confiance dans le groupe. Bien calés au milieu classement en championnat, les phocéens tirés vers le haut par les prouesses de son nouveau leader Didier Drogba, véritable révélation de la Saison, purent s'y consacrer à merveille dans l'optique d'aller le plus loin possible dans l'épreuve de la Coupe de l'UEFA au sein de laquelle ils furent reversés aprés la troisième place obtenue en phase de poule de Ligue des Champions.
Barthez succède à Runje, et l'OM fait un super parcours dans cette nouvelle compétition au menu mais échoue en finale après avoir sorti tour à tour l'Inter, Liverpool et Newcastle. Göteborg fut primé afin d'accueillir cette Finale face  aux espagnols du FC Valence et sa pléiade de stars à l'époque.

Mais maheureusement les dés etaient pipés en finale dés lors qu'est survenue la double sanction infligée sans remords par l'arbitre italien au regard foudroyant Mr Collina, l'expulsion et le penalty sifflés contre Fabien Barthez et ce à une poignée  de secondes avant la pauseLes quarante-cinq minutes restant, les Marseillais tentèrent bien d'inverser le cours des événements et de réparer ce que beaucoup d'entre eux considéraient comme une criarde injustice.
En vain.

Le fait que Didier Drogba n'ait pu donner pleine mesure de ses forces ce jour là, car blessé musculairement  quelques  semaines  auparavant, a sans doute influé sur le sort de cette finale.

 

L'instabilité chronique à tous les niveaux d'un exercice à un autre est malheureusement devenue une marque de fabrique sous lére Dreyfus et pour ne pas déroger à la coutume, celui entre 2004-2005 ne fera guére d'exception. 

Profitant de l'apathie du Propriétaire, chacun préfère faire chuter son prochain par le biais de coups fourrés mutuels et au final à ce vilain jeu de vilains, les résultats sportifs ne font que se dégrader. Les Censeurs(Acariés,  Bouchet, et consorts nommés au départ par Robert Louis Dreyfus, qui avaient pour mission de bien faire fonctionner le club, ne furent en réalité que des vrais couteaux suisses. La crise couve et José Anigo donne sa démission, puis Christophe Bouchet est "démissionné" et Pape Diouf fait fonction de président par intérim.
Philippe Troussier prend l'équipe en main et impose sa rigueur qui fait de l'OM une formation irrésistible à l'extérieur mais inconstante à domicile.
Après la suspension de Barthez, l'OM perd encore de surcroît à domicile 2 matchs consécutifs et ne peux meme pas accrocher un strapontin pour y disputer directement la Coupe de l'UEFA !

 

Bon dernier aprés les six premières étapes, la Saison 2005-2006 connut un énorme raté au départ. Fort heureusement la présence de Pape Diouf à la tete de l'exécutif a fait que le club n'ait point explosé littéralement dans son ensemble !

Fort heureusement que la victoire renversante aux second tour de la Coupe Intertoto face à La Corogne (0-2/5-1) a engendré une prise de conscience postitive dans la tete de beaucoup  de joueurs chez qui le doute faisait des ravages. L'apport psychologique d'un Pape Diouf à ses ouailles ne fut certainement pas étranger a cette belle remontée au classement au terme de l'exercice meme si pour la seconde année d'affilée le Club etait obligé de nouveau par la case Intertoto pour s'assurer d'une future participation europénne  quelques semaines plus tard.

La place de finaliste malheureux en Coupe de France reste purement  anecdotique tant on revient de trés loin sur le plan sportif en championnat.

Soulignons les arrivées ou confirmations fracassantes de joueurs de coeur et de devoir tels Lorik Cana, Habib Beye, Mamadoou Niang , Mickaël Pagis, Toifilou Maoulida entre autre et les révélations et apports de jeunes tels Frank Ribéry voir de Taye Taiwo et Samir Nasri.

 

Dans la continuité et la lancée de la saison précédente, et ce grace au travail colossal, mené de main de maitre, et abattu par notre cher Pape Diouf dans les coursives la zizanie et les coups bas ont été proscrits et éradiqués du quotidien.

La stabililité régnante désormais à tous les niveaux principalement désormais, ce fut naturel qu'un effectif déja performant pas chamboulé et connaissent juste quelques réajustements intelligents tel l'arrivé de Djibril Cissé allait  confirmer sur sa lancée des mois précédents.

En dépit d'un parcours européen terni par une élimination prématurée c'est sur les pelouses hexagonales que les Hommes d'Albert Emon allaient dicter leur loi tant en championnat qu'en Coupe de France.  Double  faits notoires qu'il fait bon de souligner et mettre en lumiére: d'une part, un trio marseillais était en faction à ce moment à leurs postes respectifs (Pape Diouf en tant que patron secondé dans sa tache par José Anigo en tant que Directeur Sportif et Albert Emon promu chef de  l'effectif professionnel ... D'autre part, ne fut ce pas l'unique fois dans Notre Histoire que L'OM au cours d'une meme saison soit parvenue à aller glaner magistralement les trois points chez l'ennemi de toujours, revenir du pays des Bâtards de Geoffroy Guichard avec également une victoire dans l'escarcelle, et bouter hors de la Coupe de France au Vélodrome le  faux OLympique ?

Quoiqu'il en soit les protégés de Notre Bébert finirent la saison en tant que dauphin en championnat. Seule ombre au tableau que fut cette finale de Coupe de France ratée au Stade de France où bien que nous menions par 2 à 1 à une poignée de minutes du temps réglementaire, nous laissâmes filer La Vieille Dame dans le Doubs  en concédant finalement les Tirs au But.

 

Début de saison 2007--2008 mi-figue mi-raisin en championnat. Qualifiés directement en Ligue des Champions, les Olympiens  tombent  dans un groupe  trés délicat composé de Liverpool et Le FC Porto et les turcs de Besiktas. Cédric Carrasso se blesse gravement et se retouve indisponible jusqu'à la fin de l'exercice. Le jeune portier Steve Mandanda tout fraichement débarqué du Havre doit enfiler les gants. Trés vite on a vu ses prouesses et ses qualités extraordinaires ont fait de lui un gardien indéboulonnable. La premiére victoire en championnat n'est acquise qu'au bout de la 5éme journée (1-2) à Caen. La défaite face à Toulouse au Vélodrome précipita la chute d'Albert Emon qui fut remplacé par le futur "chouchou" de l'antre du Boulevard Michelet , Eric Gerets. Pour son premier match à la tete des Olympiens, il réalisa un coup exeptionnel en conduisant l'équipe qui alla créer l'exploit de la décennie en s'imposant 0-1 dans le sanctuaire d'Anfield grace à une réalisation spectaculaire de Mathieu Valbuena tout fraichement débarqué lui de Libourne !

En revanche, sur le plan national, les Marseillais n'y arrivent pas et descendent même à la 19e place après un match exécrable contre le FC Sochaux où ils marquent deux buts contre leur camp. Sur le plan européen l'OM continue de briller, sans toutefois gagner, avec la double confrontation avec le FC Porto et pointe alors à la 2de place du groupe.

Dans la foulée Marseille se déplace à Lyon et bat l'Olympique lyonnais 2-1 avec un doublé de l'homme en forme Mamadou Niang. 

Cette victoire sensationnelle nous dynamisera jusqu'à la treve des confiseurs où nous parvenons qund meme a atteindre la seconde place. Mais dés la reprise nous avions connu un voir le plus gros couac de notre histoire en se faisant sortir par les amateurs de Carquefou en 32éme de Finale de Coupe de France.

Cumulant tout le reste de la saison des resultats en dent de scie aussi bien en championnat qu'en Coupe de L'UEFA, les olympiens ont du attendre la derniére journée pour s'octroyer la 3éme place au général en battant Strasbourg (4-3)au terme d'une rencontre sensationnelle et avoir le droit de pouvoir rejouer la Grande compétition européenne la saison suivante en passant par le tour préliminaire.

 

La saison 2008-2009 de l'Olympique de Marseille est marquée par une course au titre de champion de France de Ligue 1, se terminant par une place de dauphin des Girondins de Bordeaux, comme dix ans auparavant. En Coupe d'Europe, le club est éliminé en quarts de finale de la Coupe UEFA par le Chakhtior Donetsk, futur vainqueur de l'épreuve, après avoir été éliminé de manière médiocre de la Ligue des champions. Du côté des coupes nationales, l'aventure est courte avec une élimination en seizièmes de finale que ce soit en Coupe de France ou en Coupe de la Ligue.

La saison est aussi mouvementée sur le plan extra-sportif avec la non-reconduction du contrat d'Eric Gerets en fin de saison et le départ du président Pape Diouf.
En effet, le 29 avril 2009, Eric Gerets annonce son départ qu'il justifie, notamment, par un manque de confiance de l'actionnaire principal, Robert Louis-Dreyfus, sur le prolongement de son contrat. Le 5 mai, Didier Deschamps est annoncé pour lui succéder, accompagné de l'entraineur adjoint Guy Stéphan. Il deviendra l'entraineur de l'OM pour la saison 2009/2010.

Le 17 juin 2009, le président Pape Diouf quitte le club à la suite de tensions avec le conseil de surveillance du club, et plus particulièrement avec Vincent Labrune. Il est remplacé le 22 juin 2009 par Jean-Claude Dassier.

 

Beaucoup de bouleversement durant la nouvelle cette inter-saison.
Erik Gerets est remplacé par Didier Deschamps, ensuite c'est Pape Diouf qui laisse sa place à Jean-Claude Dassier, contraint et forcé.
Puis c'est le décès de Robert-Louis Dreyfus qui plonge le club Olympien dans une grande tristesse.
Malgré tous ces évènements, Souleymane Diawara, Lucho Gonzales, Edouard Cissé, Cyrille Rool, Elinto Andrade, Stéphane M'Bia viennent renforcer l'effectif Marseillais.

Ayant terminé l'exercice précédent à la deuxième place, Marseille fait figure de favoris en compagnie du champion sortant, les Girondins de Bordeaux et du septuple champion lyonnais. L'OM figure tout le long de la saison aux huit premières places mais ne prend la première place qu'à l'issue d'un match en retard en avril comptant pour la quatorzième journée. Les Phocéens ne quittent plus leur première position, restant invaincus jusqu'à l'officialisation de leur titre lors de l'antépénultième journée. Auparavant, le club atteint son autre objectif, remporter un trophée, en s'imposant en finale de la Coupe de la Ligue face aux Girondins de Bordeaux. En Coupe de France, les Marseillais sortent par contre dès les seizièmes de finale. Sur la scène continentale, les Phocéens atteignent les huitièmes de finale en Ligue Europa, après avoir été éliminé en phase de groupes de la Ligue des champions.
L'équipe est dirigée par Didier Deschamps, qui était le capitaine de l'OM lors de la victoire en Ligue des champions de l'UEFA 1992-1993, dernier titre majeur du club avant cette saison.

5 mai 2010, OM-Rennes 3-1 : Le Match du Sacre.
ll fallait gagner et ils l'ont fait.
Dans un stade-vélodrome archi-comble, les Marseillais ont dominé les Rennais 3-1. Alors que la victoire de Lille, plus tôt dans la soirée, avait maintenu un petit suspense, les Nordistes restant à 5 points avec deux matches à jouer, les Marseillais de Didier Deschamps ont su déjouer le piège rennais.
Après avoir ouvert le score dès la 4è minute, les Marseillais se sont fait quelques frayeurs avec l’égalisation bretonne.
Heureusement, Niang et Lucho ont offert un dernier quart d’heure de folie au Vélodrome...
Après 18 ans, il fallait bien encore un peu de suspense…
Mamadou Niang termine meilleur buteur du championnat avec dix-huit réalisations. Il montre des aptitudes d'attaquant complet . Son coéquipier Lucho González finit meilleur passeur avec onze passes décisives réalisées durant le championnat, lui aussi montrant des capacités de métronome du jeu olympien et de pourvoyeur de ballon complet (7 passes dans le jeu, 4 sur coup de pied arrêté).